Depuis mon retour au travail début mai, j'ai l'impression de vivre les tribulations d'un voyageur perdu.
Arrivée dans une école qui n'a pas besoin de moi, plusieurs journées à compter les heures dans un cagibi surchauffé par la photocopieuse, de temps en temps des demandes pour s'occuper des lardons mais toujours avec un grand intérêt non dissimulé du ou de la maître(sse), et pour finir un gros coup de blues qui m'a valu 15 jours d'arrêt de travail avec prise de médocs pour calmer les neurones en ébullition...
J'attendais donc avec une certaine impatience la sortie du tunnel et le "mouvement" (demande de changement de poste dans l'Education Nationale). J'avais postulé pour 30 postes et le résultat devait être annoncé fin mai.
Le 29 mai, 18h, fièvreuse j'attends l'appel du syndicat : "L'année prochaine, tu seras titulaire à titre définitif mais sur un secteur géographique de l'hérault."
En clair, je vais donc faire bouche-trou pour des collègues qui travaillent à temps partiel mais où ??? mystère...
Je dois donc attendre la nouvelle réunion d'affectation pour connaître mes écoles de rattachement.
Le 22 juin, fièvreuse, je fixe mon téléphone : "Tu fais partie des grandes chanceuses, tu n'as pas d'affectation... Il te faut attendre la réunion d'affectation des personnels qui arrivent dans le département".
Je trouve que le syndicat a beaucoup d'humour, moi c'est sûr beaucoup beaucoup moins !!!
Nous voici le 28 juin, dernière réunion, celle de la dernière chance, 18h, je suis au RDV du coup de fil qui va enfin donné un épilogue à cette saga.
"Malgré ton barême élevé, tu n'as toujours rien. Ton affectation n'arrivera qu'en septembre".
Donc, ce soir,